Le GIEC nous lance une nouvelle alerte !

Le 3ème volet du 6 ème rapport du GIEC est sorti le 4 avril dernier et ça fait froid dans le dos…

Pour rappel, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organe international chargé d’analyser scientifiquement les changements climatiques.

Le troisième volet sorti ce mois-ci conclut que le chaos climatique est imminent et qu’il est primordial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré celsius comme cela avait été convenu avec l’Accord de Paris en 2015.

Réduire notre émission de gaz à effet de serre est la marche à suivre afin d’endiguer cette course effrénée vers le point de non retour climatique.

Principalement, c’est la production d’énergie (électricité, chauffage) et de carburant pour les transports (principalement les voitures, mais aussi en partie l’aviation ou le transport maritime) qui causent le réchauffement climatique.

Ce sont donc ces secteurs que les experts intergouvernementaux ont pointé du doigt comme nécessitant un changement rapide.

Pour le secteur de l’énergie, se concentrer sur les énergies renouvelables est ici conseillé. En effet, l’énergie cinétique engendrée par les éoliennes, tout comme les technologies solaires gagnent en efficacité tout étant moins chères.

Pour le secteur des transports, ce sont les carburants les plus polluants, sans surprise pour alimenter nos voitures et nos vols en avion. Le GIEC encourage les autorités à conseiller un retour aux mobilités douces et le train est désigné comme la grande alternative en tant que transport moins polluant.

Réduire nos émissions de gaz à effet de serre est donc notre priorité à tous.

Dans le secteur du textile aussi, le transport est un des secteurs les plus polluants. Quand on considère qu’un jean peut parcourir jusqu’à 65 000 km du champ de coton au magasin de vente, soit 1,5 fois le tour de la planète; il y a de quoi réfléchir avant de se faire plaisir.
En effet, les 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre générés par l’industrie textile sont égales à celles du trafic aérien et maritime mondial réunies.

Alors, qu’attendons-nous pour changer radicalement notre manière de consommer ?
Car même si les plus grands changements doivent être opérés en amont par les autorités et les industriels, c’est à chacun d’entre nous que revient la responsabilité de construire jour après jour le monde inclusif et responsable que nous voulons laisser à nos enfants.

Avant que l’état climatique ne devienne dramatique, marchez, pédalez, récupérez, consommez durable – upcyclé – et surtout aimons-nous les uns les autres, car il n’y a pas de Planète B!